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Du 19 décembre 2018 au 6 janvier 2019
TEMOINAGE D’UN FRÈRE
MON SÉJOUR À ZAFIRO
Je suis allé à Zafiro pour plusieurs raisons, mais je vais me référer seulement à deux d’entre elles. Une, je peux l’expliquer avec un mot qui correspond à ma formation : la curiosité. L’autre raison correspond à une impulsion intérieure, à une classe d’instinct très ancien qui devient de plus en plus aigu et sensible, nourrie dans le silence et avec un constant besoin d’introspection qui peut être aussi la conséquence d’une forme supérieure de la faim de savoir.
À tout ce que je viens de dire, je dois ajouter que la beauté et l’ordre, que cette faim exige pour pouvoir être, font que mon regard se concentre en Zafiro. La beauté est une expression de l’amour. Cela me rend dynamique et me meut parce que je sais que ce qui est beau, authentiquement beau, est aussi une façon sublime de surmonter la douleur, une rébellion de l’âme que ne se conforme pas devant l’ignorance, et un drapeau avec lequel la vie se confronte à la mort.
Je n’ai pas une curiosité spéciale ou privilégiée, non. J’ai la même nature qu’on nous a donnée à tous depuis l’origine… Je l’ai ciselée pour la comprendre, à coups de marteau de volonté, plusieurs fois en me trempant ou en ignorant le chemin du but Divin avec son éclat pour continuer les incertaines voies de mon humanité fragile… Mais comme pour tous, pour moi le Soleil n’a pas été occulte non plus.
Mon séjour de quelques jours pendant le Deuxième Congrès International de la Fraternité Blanche Universelle en Colombie, au centre Zafiro, a transcendé la frontière physique. L’attitude fraternelle des participants m’a réjoui et m’a permis de réfléchir. Cela m’a permis aussi d’être attentif aux conférences et à toutes les autres activités qui se sont réalisées… Plusieurs d’entre elles réalisées avec la délicieuse simplicité des tâches quotidiennes. Mais surtout, je souligne la beauté des chants, leur contenu, et l’harmonie qui aussi est incrustée au moment de prier avant et après le yoga de la nutrition.
La géographie physique de Zafiro attire Indubitablement l’attention… Je perçois en elle une sorte de page cosmique qui facilite la compréhension de ce qu’on nous donne dans ce lieu. En même temps, cette géographie exige, en plus d’une haute concentration, une disposition spirituelle qui peut rencontrer son moule dans les manifestations naturelles que l’univers octroie : les nuits au ciel dégagé invitant les yeux à regarder plus loin, le son du vent dans la forêt des eucalyptus et des chênes qui amènent jusque nos oreilles les chants naturels, les chants de toujours de notre planète, peut-être accordés entre le feuillage et la partition qui chante l’âme éternelle. Et dans ce dessin naturel et infini, les levers du Soleil attendus, tous attentifs dans nos mouvements pour nous rencontrer avec le Soleil… L’abondance de chaque lever du Soleil nous nourrit, chaque éclair de lumière illumine une lettre de nous-mêmes, mais elle ne nous aveugle pas, au contraire, elle augmente notre vision.
Je garde encore dans ma mémoire émotionnelle et aussi dans la mémoire de mes sens, la résonance de cette nourriture supérieure…
Et malgré que je ne cherche rien parce que toute la vérité est à portée de main et que nous sommes nés avec elle, plantée dans nos cœurs, je célèbre tout ce qui nous permet de voir ce qui est et qui nous aide à investiguer… parce que rien n’est occulte pour le regard qui nait dans l’amour.
Un frère dans l’amour,
Pedro Villalba Ospina
Le 5 mars 2019